Bonne année 2018

On ne négocie pas avec le temps qui passe et c'est bien dommage. J'en ai fait l'expérience cette année. Ce n'était pourtant qu'une petite demande toute simple, mais rien à faire, j'ai eu beau insister, pas moyen de faire durer un peu plus longtemps les meilleurs moments de l'année 2017.

Pourtant je me suis montré compréhensif et pour compenser j'étais même prêt à accélérer les périodes les plus pénibles, histoire d'équilibrer le tout. Mais voilà, à part dans les scénarios des bouquins de science fiction, jouer avec le temps n'est pas possible.
2017 est bientôt terminée et pour se plier aux traditions je devrais vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année, faire un petit bilan de tout ce que j'ai fait dans l'année, et aussi en profiter pour vous parler un peux de mes projets à venir. Mais voila, je suis plutôt mauvais élève cette année et comme la cigale de la fable j'ai passé tellement de temps à rêver sur les voyages de cet été que je me suis laissé déborder. On est presque au début de 2018 et je n'ai pas encore de programme moto pour l'année à venir. C'est grave docteur? Pas pour moi en fait. Le rituel du nouvel an, si on y réfléchi un peu, ce n'est que de la convention, une vilaine habitude humaine qui consiste à découper le temps et donner une valeur symboliques à certaines dates comme l'anniversaire ou le nouvel an, moi je trouve ça très pénible. Ça devient même franchement lourdingue lorsqu'on commence à prendre de la bouteille.
Mais revenons à la moto. En 2018 si je n'ai pas encore de plans c'est surtout parce que je n'ai pas envie d'en avoir. Je veux laisser la place à un peu d'improvisation, un peu d'aventure, si un voyage est programmé trop longtemps à l'avance on doit avoir l'impression de le faire deux fois. Plus grave, à suivre aveuglément un plan de route trop précis on risque de rater ce qui fait le piment du voyage, l'imprévu. Mais rassurez vous, si je n'ai encore rien décidé, j'ai quand même des idées, bien plus qu'il n'en faut. Juste que pour le moment elles sont toutes à égalité de chances, peut être y a t il déjà quelques petites préférence... Mais silence,
J'attends aussi avec impatience le moment ou la météo sera plus gentille avec nous pour recommencer à sillonner les routes de la région. Seul ou accompagné ce sont toujours des très bons moment de partage pendant lesquels la route, les paysages, la bécane deviennent notre unique préoccupation avec comme fil conducteur le désir de prendre un gros panard en roulant le nez au vent.
Avec tout ça l'année 2018 sera t-elle celle de tous mes records? Ma plus grosse indigestion de bitume? Mon empilement de col Alpin le plus imposant? L'entorse de rétine la plus douloureuse? Rendez-vous en 2018 pour le savoir. En attendant je vous souhaite une....

Bonne année 2018