Je me fais quelquefois des "petites crises existentielles". Elles sont déclenchées la plupart du temps par l'arrivée de mauvaises nouvelles. En ce moment, et sans doutes suite à la disparition tragique d'une amie il y a trois semaines (
Bad trip ), j'avai presque des doutes sur mon avenir de motard. Car c'est une évidence, chevaucher ces bombes à roulettes, même si c'est une formidable source de plaisir, ça reste quand même un peu plus dangereux que de tricoter au coin du feu.
Heureusement, ces moments de flottement avec moi ne durent pas très longtemps. Outre le fait que ces réflexions, si on les prolonge trop longtemps, vous plombent le moral aussi surement qu'un reportage d'Envoyé Spécial sur la Syrie, elles ne m'apportent au final aucune solution acceptable. Aussi quand hier mon ami m'a demandé si j'étais partant pour une journée ballade zen dans le parc du Forez, j'ai tout de suite vu l'occasion de m'aérer les neurones en sa compagnie et de me préparer pour les vacances qui arrivent.